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 les colères...

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Nocera
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Nocera


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Date d'inscription : 06/04/2007

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MessageSujet: les colères...   les colères... Icon_minitimeLun 9 Avr - 0:24

La colère chez le petit enfant est une réaction tout à fait normale. Elle fait partie de son développement et peut l’aider à la fois à s’affirmer et à se défendre.
Ne vous alarmez donc pas si votre enfant trépigne, se roule par terre ou court dans tous les sens en lançant des coups de pieds rageurs, y compris dans votre direction. C’est sa manière à lui de manifester bruyamment son mécontentement.
Confronté à ce problème, commencez par accepter le fait que votre enfant est comme tous les autres et qu’il ne peut être calme, détendu et gentil 24 heures sur 24. N’allez pas non plus imaginer qu’il est particulièrement capricieux, entêté ou instable parce qu’il change parfois subitement d’humeur. Essayez de comprendre les raisons de son comportement et adoptez la réaction la plus appropriée, cela vous évitera beaucoup de tensions et d’inquiétudes inutiles.

Pourquoi fait-il des crises de colère ?
En principe, avant un an, votre enfant exprime par la colère un malaise physiologique qu’il ressent : il a faim, soif… A vos yeux, cette réaction est compréhensible et donc parfaitement justifiée.
En grandissant, vers 2 ou 3 ans, la colère traduit plutôt une réaction face à une agression psychique.
Votre enfant vit un véritable conflit intérieur et est tiraillé entre son désir de liberté et d’autonomie, et le besoin d’être en permanence en contact avec vous.
Il veut affirmer, conquérir son indépendance et se libérer de votre tutelle. Mais paradoxalement, il a envie de conserver son statut privilégié de bébé, qui le préserve et le protège des agressions extérieures. Bref, votre enfant veut alors tout faire tout seul… tout en restant continuellement dans vos jambes ! C’est également à cet âge qu’il se lance à l’aventure et à la découverte de son environnement. Dès lors il commence à entreprendre beaucoup de choses avec la volonté de réussir, malgré les difficultés ou les interdictions parentales. A ce moment là, la moindre contrariété, le moindre obstacle déclenche chez lui un sentiment de frustration qu’il exprime par la colère.

Comment se manifestent les crises de colère ?
Votre enfant peut faire une crise de colère chaque fois qu’il se sent faible, incompris, mal aimé, ou injustement traité.
Chez le jeune enfant, les crises de colères sont brèves, mais peuvent parfois être très violentes, ce qui, les premières fois, peut désarmer les parents.
En plus des cris et des pleurs, l’enfant peut jeter, voire casser tout ce qui passe à sa portée et prendre à partie quiconque lui barre le chemin. Sous l’emprise de la colère, il risque également de se blesser en heurtant un mur ou un meuble.
Le spasme du sanglot est une autre expression de la colère, qui est plutôt fréquente à la suite d’une réprimande ou d’un refus. Il commence par des sanglots bruyants, puis le souffle de l’enfant s’accélère, les yeux se révulsent, avant que la respiration ne se bloque. Son teint vire alors au bleu et il perd connaissance avant de tomber à terre. Là, ses muscles se relâchent ou, au contraire, se raidissent, tandis que les jambes et bras sont pris de convulsions. La perte de conscience dure quelques secondes. Rassurez-vous, le spasme du sanglot est très impressionnant à vivre, mais ne présente pas de danger.

Quelle attitude adopter ?
Gardez votre calme et évitez que votre enfant ne se fasse mal, mais ne le forcez pas à venir dans vos bras. Certains enfants ne supportent pas qu’on entrave leurs mouvements, le simple fait de les toucher ayant pour effet de décupler leur colère. La plupart du temps, vous avez tout intérêt à ignorer les crises de colère et à les laisser passer d’elles-mêmes, sans intervenir. De toute façon, lorsqu’un enfant est hors de lui, le plus souvent, rien n’y fait : ni la consolation, surtout pas la fessée et encore moins la douche froide !
Bien entendu, ne cédez pas aux caprices de l’enfant pour retrouver la tranquillité, mais armez-vous de patience. Si vous lui ordonnez ou interdisez quelque chose, restez ferme et ne donnez pas à votre enfant le sentiment qu’il lui suffit de pousser un hurlement pour vous faire changer d’avis. Assurez-vous cependant que vos exigences sont exprimées clairement et comprises par l’enfant.

Après une crise de colère, prenez votre enfant dans les bras, consolez-le et cherchez avec lui comment il aurait pu faire pour maîtriser la situation qui a déclenché sa colère. Ne le menacez jamais de ne plus l’aimer.
Evitez également de le punir, car les crises de colère font partie de son développement normal. Par contre, les colères rentrées ou déviées peuvent provoquer des comportements négatifs : énurésie, rongement des ongles, cauchemars et angoisses nocturnes.

Peut-on éviter les crises ?
Donnez le bon exemple à vos enfants. Un enfant élevé dans le calme, et dont les parents se mettent rarement en colère est moins sujet aux crises de colère qu’un enfant de parents coléreux.
Montrez-lui que vous l’aimez, mais que vous n’avez de préférence ni pour lui, ni pour ses frères et sœurs. Un enfant qui se sent accepté et en sécurité fait moins souvent des crises de colère qu’un autre. De même, un enfant en bonne santé, qui dort bien et peut jouer à son aise se fâche plus rarement. Evitez les interdits superflus. Votre enfant a besoin de votre aide pour conquérir son indépendance. Ne freinez pas ses progrès par des critiques trop fréquentes mais, au contraire, encouragez-le constamment. Si votre enfant s’attaque seul à des objectifs qu’il ne peut atteindre, il se découragera. Il doit de temps en temps être confronté à l’échec… à condition de rencontrer aussi la réussite ! Fournissez-lui l’aide nécessaire mais ne faites pas les choses à sa place. Evitez les attitudes hyper-protectrices.

Si les crises de colère persistent après 4 ans… parlez-en à votre médecin, il pourra vous diriger vers des solutions adéquates.
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